Vous aimez la montagne, le sport, l’eau et les sensations ?
Alors on vous attend ! La descente de canyon est faite pour vous !
Choisissez la demi-journée de canyoning si vous souhaitez un effort physique faible à modéré (idéal pour les débutant.e.s). Pour les plus endurants, vous pouvez vous lancer sur la journée entière dans un canyon. Vous êtes un sportif régulier, passons le week-end ensemble! Nous proposons 3 niveaux de pratique en fonction de votre expérience.
Nous pourrons vous guider sur des parcours aux paysages tous différents : selon la largeur du canyon, la lumière donnera une ambiance chaleureuse ou au contraire, les étroitures plus sombres résonneront du grondement des cascades. Les calcaires gris, témoins de la sédimentation au fond de l’océan autrefois présent sur le territoire, se parent par endroits de concrétions, de zones plus roses ou plus vertes, créant un camaïeu de couleurs surprenant. Le granite, roche cristallisée suite à la remontée du magma à la surface, rend la couleur de l’eau turquoise ! Certains passages sont même souterrains ou font penser à de la spéléologie à ciel ouvert.
Bien sûr il existe différents niveaux de pratique. Le point fort du canyoning dans les Pyrénées est qu’il est possible de se faire plaisir même en tant que débutant ! Nous avons sélectionné pour vous des parcours adaptés qui ne nécessitent pas des heures d’apprentissage ni des aptitudes physiques exceptionnelles. Nous avons la chance que dame nature ait créé des itinéraires aussi esthétiques qu’intéressants techniquement. Vous testerez tous les modes de progression selon le terrain, même en initiation ! Ce qui vous donnera une bonne base pour continuer…
Le canyon de Bious (1/2j ou 1j)
c’est le canyon d’initiation par excellence ! Les sauts sont tous contournables, ainsi que le grand toboggan de 7m. Seul un rappel de 7m permet de contourner une cascade mais le guide peut vous descendre.
Le canyon du Canceigt (1/2j)
Une belle balade dans les gorges insoupçonnées à 2 pas de Laruns. Le saut dans la piscine à débordement qui s’enchaîne avec le rappel de 13m dans la cascade reste le clou du spectacle avec une vue plongeante magnifique dans un cadre végétal aux mille nuances de vert !
Le canyon du Brousset (1/2j ou 1j)
Juste avant la frontière, ce canyon se caractérise par 2 beaux rappels de 15 à 20m et un décor de marmites creusées au fil du temps.
Le canyon de Cap de Pount (1j)
Dans le parc national des Pyrénées, au pied de l’Ossau, ce petit canyon, sculpté dans le calcaire et bordé de pins à crochets, offre de nombreux petits ressauts à sauter et au moins 3 rappels de 5 à 11m.
Le canyon du Sousssouéou (1/2jou 1j)
Ou toboggan land ! Le granit clair et l’eau turquoise donnent une ambiance toute particulière à ce très beau canyon accessible même aux débutants mais un peu sportifs.
Le canyon du Bitet (1/2jou 1j)
Le joyau de la vallée d’Ossau. Canyon exigeant par son engagement, il peut être parcouru sur différents tronçons selon votre niveau.
Le canyon du Gorgol (1/2j)
Côté espagnol, ce canyon assez court mérite le détour. Chaque obstacle a son inétrêt. On y trouve des sauts jusqu’à 8m (optionnel), un ou des rappels jusqu’à 14m, des toboggans…
Le canyon d’Os Lucas (1/2j)
En combinaison avec le Gorgol le matin, il présente l’énorme avantage d’être chaud ! Bien ouvert, les roches ocres réchauffent l’eau turquoise ! 3 rappels obligatoires dont un de 35m, quelques sauts et un toboggan jalonnent le parcours.
Les canyons de Sierra de Guara en Espagne
Vero, Peonera, Formiga, Oscuros du Balces, Mascun, Portiacha, Basender, Alborceral, Fornocal,…
Pour les initiés qui ont déjà pratiqué, selon votre maîtrise des techniques de progression sur corde, votre aisance dans les sauts et votre condition physique, nous vous orienterons pour vous satisfaire.
Bien estimer son niveau
Nous sommes là pour vous aider à progresser en sécurité mais nous ne pouvons pas marcher, sauter ou tenir la corde à votre place (sauf en initiation). Donc il vaut mieux respecter les consignes de sécurité à tout âge (si, si) et ne pas surestimer ses capacités sous peine de se blesser !
LES SAUTS
Tout d’abord, la hauteur
Les amateurs de sauts « hauts » (le record du monde est à 58m80 !) trouveront leur bonheur sur des sauts de 6 à 10m. A plus de 6m, il est possible de se faire mal au dos si on ne casse pas la surface de l’eau avec les pieds (fesses en premier par exemple) ou aux épaules si on garde les bras écartés par réflexe pour « se freiner ».
La hauteur ne fait à elle seule l’intérêt, la difficulté d’un saut. Il faut tenir compte de la position de départ : peut-on avoir son pied d’appel devant ou devra-t-on s’adapter ? C’est important de savoir doser son impulsion pour atterrir au bon endroit : la zone de réception est-elle dégagée ou faut-il bien viser ? La profondeur est-elle partout pareille ? Un rocher est-il caché sous l’eau ? Un remous qui vous retient dans la vasque d’arrivée ? Ou au contraire un courant qui vous entraîne vers la cascade suivante ? Tout cela ne vient qu’avec l’expérience, la pratique. Il est donc impératif de « savoir sauter » si vous voulez faire des sauts hauts et/ou techniques.
La descente en rappel
C’est la technique de base pour le franchissement des verticales sans saut ni toboggan possible. les rappels peuvent présenter plus ou moins de difficulté : selon que l’on descend au sec ou dans la cascade, que la pente est douce ou verticale, ou que l’on descend en fil d’araignée, qu’il mesure 6 ou 60m, que l’arrivée se fait dans l’eau ou sur les rochers, que l’on voit la fin du rappel ou non, que la mise en place du descendeur se fait sur une vire plate ou pendu dans le baudrier sur les longes,etc…
PRUDENCE A TOUS LES PRATIQUANTS INDEPENDANTS !
En fonction des années, la profondeur des vasques peut varier et les blocs peuvent s’accumuler dans la zone de réception des toboggans ou des sauts. Il est donc impératif de sonder et de rester prudent lors de la première sortie en début de saison ou après une crue.
La gestion d’un accident en canyon est toujours lourde, ne serait-ce que pour prévenir les secours. Le réseau ne passe pas partout. L’accès dans le fond de la gorge à guetter un hélico qui ne peut pas treuiller à cause des arbres ou qui n’est pas disponible car en intervention ailleurs, l’attente pour le blessé et le reste du groupe dans le froid ,etc..
Pour cette journée -là reste un bon souvenir, soyez vigilant et adaptez le parcours au niveau du plus novice du groupe.